L’association la Vis, vallée nature et l’office du tourisme des Cévennes méditerranéennes présentent la 3^ème édition du Printemps de la Vis qui se tiendra le samedi 2 juin de 11h à 23h au parc municipal de Gorniès.

Rappelons que l’association la Vis, vallée nature a pour objet d’organiser la collaboration des quatre communes adhérentes (Cazilhac, Saint-Laurent-le-Minier, Gorniès et Rogues) dans le but de favoriser la préservation et la valorisation du patrimoine naturel, historique et culturel.

Le Printemps de la Vis est né pour renforcer l’aspect identitaire, le sentiment d’appartenance des habitants de la vallée, pour favoriser les échanges entre les habitants de la vallée de la Vis, apprendre à se connaître, construire ensemble…

Cette manifestation s’inscrit dans une véritable démarche de développement local s’appuyant sur les ressources, les énergies locales et les valorisant en les mettant à l’honneur le temps de cette journée.

Pour cette 3ème édition, l’accent sera donné sur la rivière : un partenariat est entamé avec le Fonds de Conservation des Rivières Sauvages qui est en train d’établir un label “rivière sauvage” dont la Vis pourrait bénéficier… !

Tout au long de cette journée à vivre en famille seront proposées des expositions artistiques scientifiques et historiques ; des animations pour enfants et adultes ; des projections de films, un sentier ethnobotanique…

Au programme :

11h et 14h30 : Intervention sur les berges de la Vis : “L’eau dans tous ses états” par Alexandre Racanière, association Arcalliance.

12h00 : Inauguration, suivie des percussions du “Ganges Bang”, batucada dynamique et festive!

13h00 : Repas du terroir, avec au menu : salade verte avec son feuilleté au pélardon chaud, porcelet au crémé de cèpes des Cévennes accompagné de gratin cigalois, fromage : 3 variétés, Mont Aigoual aux fruits des bois. (Attention repas uniquement sur réservation. 15€. Inscriptions jusqu’au 29 mai ! En mairies de Cazilhac, Saint-Laurent-le-Minier, Gorniès, Rogues).

Dès 14h00

• Animations sur le thème de l’énergie hydraulique : jeux, fabrication de roue à eau, défis avec l’association Les Petits Débrouillards

• Projections de films : “le canal de la Vis”, “Secrets de Rivières” avec l’intervention de passionnés ! 

14h30 : “Droits et devoirs des riverains, démarches de gestion concertée de l’eau et des rivières” par Alain Canales, Technicien rivière, SIVU Ganges-Le Vigan.

15h30 : “Le Fonds pour la Conservation des Rivières Sauvages” et “le label Rivière Sauvage” par Denis Caudron, Chargé de mission au FCRS.

16h30 : “Les tufs calcaires de la Vis” par Philippe Laforge, hydrobiologiste et Olivier Lebrun, Maire de Rogues.

17h30 à 18h30 : “Contes et murmures au fil de l’eau, au fil du temps...” par Isabelle Nougarède, accompagné à la harpe et à la guitare par Evelyne Heluwaert.

18h45 à 20h00 : “Les Refrains à Disque” Carnets de chansons d’hier et d’aujourd’hui. Au milieu du public se trouve un guitariste chanteur et une chanteuse qui vous invitent à chanter avec eux, vous distribuent les paroles et c’est parti pour des chants collectifs et une convivialité assurée !

20h30 : Baletti avec le groupe “Bartavel” : musique traditionnelle et chants occitans. Et apprentissage à la danse ! Une belle soirée pour finir cette journée !

Renseignements pratiques : Restauration légère et boissons. Accès handicapés. Parking à proximité.

Association La Vis, vallée nature, Mairie de Gorniès, 34190 Gorniès, lavisvalleenature@yahoo.fr  04 67 73 93 29

Des écoliers ravis de leur exploit.

Depuis plusieurs semaines, encadrés par leur maîtresse Dominique et par Julie Meyer de Planète Sciences, tous les cerveaux de l’école étaient en ébullition autour d’un projet qui a fait l’unanimité auprès des enfants.

Ce projet ambitieux consistait à construire des bateaux marchant à l’énergie solaire. Un travail destiné à être présenté au concours “

Le défi solaire” organisé par le CNES (Centre National d’études Scientifiques).

Pour arriver à leur fin, ils ont dû étudier l’électricité et la flottabilité. Par petits groupes, ils ont ensuite créé de toutes pièces leur prototype mais aussi réalisé une affiche de présentation de leur machine avec un texte présentant l’histoire dans une ambiance de science-fiction.

Jeudi 24 mai, les enfants de l’école ont pris la route de Montpellier pour défendre leurs réalisations à la faculté de sciences de Montpellier. Une vingtaine d’école du Gard et de l’Hérault se sont affrontées dans deux catégories : les voitures pour les collèges et les bateaux pour les primaires.

Nos élèves ont ainsi vu leurs embarcations se mesurer aux autres réalisations lors d’une navigation chronométrée dans un bassin.

Les maternelles ont participé à la fête et ont pu assister aux courses mais ils ont également eu le plaisir de se promener dans la fac et d’avoir une leçon par leur maîtresse dans un vrai amphithéâtre. Ils ont ainsi découvert que les étudiants collaient leurs chewing-gums sous les tables !

Pour ne pas être en reste, ils avaient eux aussi apporté une machine d’une technologie sans précédent : un boîtier photographique préparé par leurs soins à partir d’une boîte en fer. Ils ont ainsi pu réaliser deux photos souvenir, l’une de l’amphithéâtre qui a nécessité 25 minutes de pause, et la deuxième de l’entrée de la bibliothèque qui, elle, a nécessité 30 minutes de pause.

Pendant ce temps, nos petits constructeurs ont raflé la mise sur le concours. Ils ont rapporté pas moins de cinq prix !

Pour la performance
Le bateau de Hugo, Pablo et Leïna a remporté le premier prix avec leur bateau “L’espace bleu”.

Le bateau de Hasni, Soliman et Romain a remporté le deuxième prix avec “Saint-Space”.

Le bateau de Maël, Zao et Dorian (absent sur la photo) a remporté le troisième prix avec “Perle Rouge”.

Le bateau de Lou, Macéo et Enzo a remporté le cinquième prix avec “La Vague Jaune”.

Pour l’affiche de présentation et l’histoire du bateau
Le bateau de Hasni, Soliman et Romain a remporté le premier prix, toujours avec leur “Saint-Space”.

Une journée longue mais plus que gratifiante pour les enfants et également pour leur maîtresse. Inutile de préciser que le retour en car s’est fait dans une ambiance survoltée !

Le pont du Jardin a déjà été immortalisé par de nombreux photographes. Ainsi beaucoup de prises de vues ont été réalisées un peu en aval, du trottoir qui borde la rivière. On peut voir alors une belle enfilade d’arcades se reflétant dans l’eau en arrière-plan du pont. Les promeneurs s’arrêtent également volontiers sur l’ouvrage lui-même pour la vue qu’il offre sur le cours de la Crenze et sur le pont de Chazal cinquante mètres plus bas (plus souvent appelé pont de la poste). Celui-là en impose aussi et est sans doute un des plus anciens du village. Pourtant la concurrence est rude, si l’on compte uniquement ceux du cœur du village, on peut en dénombrer huit. Mais si l’on s’éloigne un peu pour découvrir le reste de la commune, le compteur s’emballe et affiche plus de trente ponts.

Il n’en faut pas plus pour que ces ouvrages prennent une place de choix dans le cœur des villageois et sur la liste des richesses de notre patrimoine. Sans avoir pu établir une datation exacte, il semble que certains d’entre eux ont été construits au XIIème ou XIIIème siècle et peut-être même avant.

Mais revenons au pont du Jardin. Depuis quelques jours, Yves Alibert, employé municipal du village met en application le savoir faire de tailleur de pierre acquis lors d’une récente formation. Ainsi, épaulé par son collègue Francis, il a pris en main la restauration des parapets afin de mettre les vieilles pierres en valeur en les libérant de leur emplâtre de ciment disgracieux.

Cette opération de décroûtage a laissé paraître quelques traces permettant de dater la pose de l’enduit. En effet, en bas du muret, Yves a trouvé des traces noires de projection de goudron qui ont été recouvertes par la couche de ciment, ce qui lui permet d’en déduire qu’elle a été posée après le goudronnage de la chaussée du pont et donc d’évaluer cette opération à une bonne cinquantaine d’années. 

De l’autre côté, sur le dessus du parapet, deux pierres rapprochées laissent apparaître des sillons parallèles, nos travailleurs les reconnaissent comme des traces répétées d’affûtage de hâche ou d’un outil autre. Empreintes de la vie de Saint-Laurent il y a combien d’années ? On peut alors imaginer un petit attroupement d’hommes, certains accoudés au mur, d’autres affûtant leurs outils, discutant entre eux, en commentant la vie autour de ce pont. Et ce sont des pans de l’histoire de la place qui s’entrecroisent comme les images d’un kaléidoscope. On revoit les cartes postales d’antan, les hommes attendant le relais de la poste, le bouilleur de cru qui s’installait là, les tonneliers, ou encore les parties de quilles ou de boules, les attroupements devant le café Maurin, la belle voiture (la première au village) que Mme Bonneau garait parfois sur la place, les fêtes votives, les carnavals, et plus récemment les Marmolades les nuits du Lézard Vert, et toujours, les parties de pétanque sur le boulodrome…

La vie continue, le chantier de restauration aussi, et c’est avec Ghislain, notre troisième employé communal que Yves a commencé à recouvrir le premier parapet d’un plateau de pierres claires des carrières de Montdardier. Le deuxième parapet sera restauré de la même façon dans les jours prochains.

L’ouvrage ainsi anobli n’a pas fini de faire le beau devant l’objectif des visiteurs.

On devine ici des traces répétées d’affûtage.

Les enfants se sont fait entendre au carnaval du Vigan.

L’association des parents d’élèves “Les p’tits Loups” organise chaque année des événements afin que les bénéfices puissent financer de multiples projets.

Grâce à ces fonds, l’association aide financièrement l’école et lui permet de proposer des projets ambitieux tel que le projet “fusée” comme ce fût le cas l’an passé. En effet, tout au long de l’année, les élèves avaient participé à des ateliers animés par Julie du CNED, en collaboration avec l’association “planète et science”, afin de réaliser de réelles fusée miniatures qu’ils ont ensuite fait décoller devant presque tout le village réuni sur le stade cet après-midi là.

Cette année, ce sont des robots auxquels les enfants devront se frotter, à l’aide de pistolet à colle et de petits mécanismes, sans omettre de mettre toute leur  imagination a contribution.

Le but de l’APE, c’est aussi financer des CEL (Contrats Educatifs Locaux) pour que les enfants s’enrichissent en temps extra scolaire. Tout au long du premier trimestre, ils ont pu participer aux ateliers de battucada (fanfares brésilienne) afin de s’associer à d’autres groupes pour défiler lors du carnaval du Vigan qui a eu lieu le 31 mars dernier.

Les deuxième et troisième trimestres sont consacrés à des ateliers de langue des signes afin de les sensibiliser à un handicap peu reconnu et également à des ateliers d’arts plastiques dans le but de réaliser des cartes postales qui seront exposées les 14 et 15 juillet prochain dans le cadre du “Chemins des z’Arts”, les enfants prendront de ce fait une place méritée parmi les artistes du village.

Pour l’heure, l’APE “Les p’tits Loups” propose un Vide Grenier pour petits et grands le samedi 12 mai de 9h à 17h sur la place Louis Serrre (place de la mairie). Les participants seront conviés à déballer leur stand dès 8h du matin et l’emplacement est de 1 euro le mètre.

Cette journée sera ponctuée de spectacles.

Au programme :
-  11h00 et 16h30 : Spectacle de cirque avec “SMURFEE in Street Fun” par La Cie Chap’Lune.
-  12h30 : Concert de musique avec l’école de musique “Jazz Band de St Bau”.
-  13h30 : Chansons françaises et reprises avec le groupe vocale “Batchas”.
-  15h00 : Chants traditionnels des Balkans avec le groupe “Korröl”.

Une buvette, une petite restauration ainsi que des crêpes seront servis non-stop de 9h à 17h 

Renseignements et inscriptions : 04 67 17 38 71 ou 04 99 54 50 83.

A noter dans vos agendas : un autre événement aura lieu le 16 juin. Affaire à suivre

Le Gourgoulidou organise une projection de cinéma le lundi 26 mars à 15h à la Salle des Associations et vous invite à venir voir ou revoir le film “Le Destinataire” tourné à Saint-Laurent-le-Minier en 2001.

Durant toute l’intrigue de ce moyen métrage, nous aurons le plaisir de reconnaître plusieurs lieux du village mais aussi et surtout de découvrir la prestation de comédien de quelques figures de Saint-Laurent.

Réalisateur : Xiao Xing Cheng
Acteurs : Vincent Branchet, Mireille Fabre, Jean-Bernard Arnal, Alice Causse, Francesca et Romain Borelli, sans oublier le passage furtif de Antoine Dispenza

Durée : 29mn

Synopsis : Par une lettre morte, un jeune facteur entre dans les destins croisés de deux femmes. 

Organisé par le Gourgoulidou
Participation de la mairie au verre de l’amitié
Ouvert à tous

Jeudi 15 au matin, l’entreprise Pro Impact de Saint-Privas-les-Vieux est intervenue sur le clocher de l’église pour refixer la descente du paratonnerre qui s’était détachée lors de la tempête de novembre. Les deux hommes en ont profité pour replacer des ardoises qui avaient bougé. Ils ont également réinstallé une lucarne qui avait été enlevée par les pompiers du Grimp intervenus en septembre pour éliminer un nid de frelons. La lucarne qui était en mauvais état a été restaurée par les employés municipaux et a donc retrouvé sa place.

Odrey Mecker dans “Sevdo et Nishka disent Sol”.

Ce dimanche 11 mars, le soleil était propice à la promenade et nombre de Saint-Laurentais en ont profité pour soutenir les artistes du village qui se sont déplacés pour participer à la foire de Mandagout.

Plusieurs des acteurs de cette vie artistique ont ainsi contribué à la richesse de la manifestation, autant côté spectacle avec la participation de la chorale Koröll dirigée par Stéphanie Joire comme avec la déambulation de Odrey Mecker et sa complice Perrine qui, pour l’occasion, ont joué “Sevdo et Nishka disent Sol".

Quelques-uns de nos artistes, artisans et producteurs ont également présenté leur travail comme Patrice avec ses céramiques, Emma et ses créations textiles, Noreddine et ses cuivres et Christelle avec ses irrésistibles caramels.

Ainsi, chacun a apporté sa pierre à l’édifice d’une manifestation où la convivialité est de mise d’année en année, et c’est certainement un des secrets de l’exceptionnelle longévité de la foire de Mandagout.

Stéphane Garcin dans son atelier à ciel ouvert.

A Saint-Laurent-le-Minier, tout le monde ou presque connaît Sliman, cette petite tête rousse de tout juste deux ans qui met le bonheur dans les yeux de ceux qui le croisent. Stéphane Garcin, son papa est nettement plus discret mais lorsqu’il ne s’occupe pas de son petit, il entre dans la peau d’un étonnant créateur d’espaces et de décors de spectacles. Depuis deux ans, il met tout en œuvre pour construire les décors des pièces de la compagnie Sîn qui réalise des œuvres théâtrales, et des événements favorisant les rencontres entre artistes et populations..

Stéphane avait ainsi réalisé les décors de la création “Dernier Palier” qui, l’année dernière, retraçait les mobilisations des habitants du quartier populaire du Petit Bard à Montpellier pour accéder à la reconnaissance de leur droit à vivre et habiter dignement. Pour ce projet, la compagnie Sîn qui ne parle à la légère s’était immergée durant deux années dans le quartier.

Le dernier défi de notre constructeur n’est pas des moindres. Toujours pour la compagnie Sîn, dans son atelier à ciel ouvert sur le site de La Grange au Causse de la Selle et il travaille depuis trois semaines à la reconstitution d’un camp de réfugiés palestiniens à base de matériel de récupération “pour se rapprocher au plus près de la réalité”, des tentes de fortune, des bidons, de vieilles ferrailles, un tracteur.

Cette reconstitution sera le décor du spectacle “Je suis ici” qui promet d’être pour le moins surprenant. Cette performance -et le terme n’est pas usurpé- doit durer 29 heures. Ainsi, l’histoire commence à 9h du matin et doit se terminer le lendemain à 14h.

Pendant ces 29 heures, les tentes et autres installations réalisées par Stéphane et le scénographe Carst vont être montées dans la rue comme espaces d'expressions pour dix comédiens, danseurs, musiciens, photographes. A l’instar d’Emilien Urbach et Emilie Pirdas, qui ont conçu et réalisé le spectacle au cours de leurs nombreux voyages effectués sur place depuis dix ans, presque tous les acteurs de “Je suis ici” ont voyagé en Palestine. Le fruit de ce travail collectif est un témoignage qui jongle entre réalité et fiction.

Le public sera invité à suivre un parcours dans le camp au cours duquel les comédiens vont lire ou évoquer de différentes manières, des témoignages d'hommes ou de femmes palestiniens. 

Stéphane, s‘il n’a pas vécu en direct cette expérience palestinienne s’est pourtant totalement investi dans le projet et sera sur scène, acteur transparent mais indispensable au bon fonctionnement des rouages de cette histoire.

Spectacle le vendredi 20 avril sur la place des Aires à Sommières puis le vendredi 4 mai sur le parvis du cratère, scène nationale à Alès

contact@sin-net.org - http://sin-net.org/

“Je suis ici” par la Compagnie Sîn - France
Année de création : 2011

Auteurs : Emilie Pirdas et Emilien Urbach
Metteur en scène : Emilien Urbach
Direction d’acteur : Emilie Pirdas
Scénographie : Carst
Musique : Olivier Bonnafous
Danse/Chorégraphie : Lisie Philip
Photographie : Olivier Baudoin
Interprètes : Caroline Cano, Mandine Guillaume, Lisie Philip, Olivier Bonnafous, Frédéric Munoz
Régie spectacle : Boris Burasovitch
Régie Compagnie Sîn : Stéphane Garcin
Communication Compagnie Sîn : Barbara Marchadier
Production Compagnie Sîn : Siham Mineur, Marina Pardo

Samedi 4 février, la salle annexe du temple de Saint-Laurent se transformera en salle de cinéma pour accueilir la version française du film “Luther” de Eric Till, une reconstitution historique de près de 2 heures sortie dans les salles en 2008.

L’histoire : “Transporté par l'expérience d'une tempête durant laquelle la foudre tomba tout près de lui, Luther est incité à abandonner ses études de droit pour rejoindre un monastère Augustin. La vie au monastère est tout sauf sèche et poussiéreuse pour Luther qui, conduit par sa foi et une étude étroite de la Bible, commence à mettre en cause la pratique religieuse établie. Les tensions s'accélèrent lorsque Luther livre ses 95 thèses sur les portes de l'église Wittenberg, change d'une manière fulgurante et provocante les reliques et les certificats de l'indulgence dont beaucoup de notables d'Eglise avaient profité. Il est excommunié et banni par l’Empereur Charles V et le pape Léo X. En perpétuel danger de mort, son combat spirituel tourne au bain de sang et Luther cherche une solution pour mettre fin à cette agitation.

Rendez-vous à 15 h au Temple de Saint-Laurent-le-Minier
L’entrée gratuite se fera par la porte principale du temple, place du Jardin
Une collation sera offerte à l’issue du film Contact : Marc Hauser : 06 43 24 93 05

Bernard Palacios et Chantal Bossard au bord du Naduel.

Une petite maison d’édition est née il y a deux ans dans la vallée du Naduel à Saint-Laurent-le-Minier. Bernard Palacios décidait alors d’écrire un premier livre et c’est avec Nicole Dufour, sa complice de toujours, qu’il a créé les éditions du Naduel, du nom de ce ruisseau coulant au pied de leur maison.

Bernard, réalisateur de films d’animation, est connu également pour son travail au sein de “la Fabrique association” et notamment pour sa prestation de co-organisateur et d’animateur sans pareil lors du Festival du film d’animation de Saint-Laurent-le-Minier. Homme de ressources, lorsqu’il délaisse sa table à dessin, c’est souvent pour remonter un des traversiers oubliés de sa colline qu’il apprivoise et redessine ainsi petit à petit et mois après mois.

Mais il faut croire que de déplacer des montagnes n’est pas encore suffisant pour combler ses regains d’énergie et c’est alors avec l’écriture que Bernard Palacios aime à s’exprimer.

Son premier livre est écrit comme une sorte de coffre aux trésors de souvenirs d’enfance. Les souvenirs de Bernard quand il était cow-boy ou trappeur dans ses montagnes. Car petit, l’auteur vivait déjà au milieu des pierres, celles de son village de Haute Savoie. Dans “Le Grand Bornand” paru en décembre 2009, Bernard Palacios raconte la vie dans les montagnes des Aravis dans les années 50.

Deux ans plus tard, les éditions du Naduel s’ouvrent sur d’autres horizons lorsque Chantal Bossard, riveraine elle aussi de la vallée du Naduel, leur confie son désir d’édition. Après un premier livre : “Grain de Sable à la pointe de Bretagne” paru en 2003 aux éditions Coop Breizh (Finistère) c’est encore de l’élément sable que l’auteur s’inspire pour, cette fois, écrire “Tu te souviens du chant des dunes”, récit d’un voyage à pied dans le désert mauritanien. Ce livre illustré des photographies de l’auteur est paru en octobre dernier. 

Le troisième ouvrage signé cette fois encore de Bernard Palacios voit le jour il y a un mois à peine. “Mes ordinaires trésors sont” est un concentré d’humour et de poésie, où, sous formes d’aphorismes, les mots racontent leur propre sens.

Réunis dans la “Collection Trésors”, voici donc trois livres qui se lisent avec une réelle gourmandise. Distribués de façon encore confidentielle, on peut les trouver à la librairie Fabre, sur le plan de l’Ormeau à Ganges, ou chez leurs auteurs respectifs.

Contact : Les éditions du Naduel,  10, rue Cap de Ville, Saint-Laurent-le-Minier, 04 67 73 58 09

Jeudi 15 dans l’après-midi, les enfants de l’école ont partagé un goûter de Noël avec leurs maîtresses et ils ont eu la visite surprise du Père Noël qui bien entendu n’était pas venu les mains dans les poches. Il avait sur le dos une hotte bien remplie de livres plus beaux les uns que les autres. Ces cadeaux sont comme chaque année destinés à rester à l’école et ainsi chaque enfant pourra profiter de l’ensemble de ces livres. Avant de le laisser partir, ils se sont tous fait photographier aux côtés de ce magnifique Père Noël affublé d’une barbe généreuse.

Les festivités n’étaient pas terminées puisque le lendemain, c’est le Gourgoulidou qui invitait les enfants pour un goûter inter-générationnel. Les enfants ont préparé des dessins qu’ils ont offert aux anciens. Et c’est tous ensemble qu’ils ont pu profiter d’un spectacle de jonglage clownesque présenté par Fabrice.

Le spectacle terminé, les enfants entraînés par leur institutrice, ont entonné un “Petit Papa Noël” très rythmé avant de pouvoir enfin s’approcher du goûter offert par le club des anciens.

Le moins qu’on puisse dire c’est que tous ont fait honneur au buffet préparé par Gisèle Caron, la présidente du Gourgoulidou. Les gâteaux variés et les douceurs proposées ont reçu un accueil digne de la patience nécessaire pour leur réalisation.

L’énergie et l’exitation des enfants était de mise en ce jour de départ en vacances. Maintenant ils vont devoir faire preuve de patience une longue semaine avant le jour tant attendu.

La joyeuse équipe de la compagnie saint-laurentaise “Délit de Façade” se retrouve régulièrement au village pour la création de ses spectacles drôles et impertinents qui l’ont rendue populaire en France comme à l’étranger. Né en 2000 à Saint-Laurent-le-Minier lors du “Festival des Marmolades”, leur premier spectacle a été joué plus de cent fois dans les plus grands festivals de théâtre de rue européen et depuis, le travail de la compagnie “Délit de Façade” a été traduit en déjà sept langues.

Une fois encore, ils vont ressortir leurs marionnettes pour les faire vivre aux fenêtres du Vigan dans le cadre de la Saison culturelle de la Communauté de Communes du Pays Viganais. La compagnie “Délit de Façade” présentera ses “Menus Larcins” aux fenêtres du Château d’Assas et de la médiathèque, rue des Barris au Vigan le samedi 10 décembre à 15h30 et 18 heures. Ce spectacle est soutenu par la Communauté de Communes du Pays Viganais et le Conseil Général du Gard.

“Menus larcins” met en scène des marionnettes aux fenêtres de vraies maisons. Les fenêtres : ces lieux de passage de regards et d’émotions, à la frontière entre espace privé et espace public, y deviennent castelets, lieux de théâtre, de comédie et de rêverie.

“Menus Larcins” parle, dans un langage visuel, burlesque et surréaliste, cartoon et grinçant, de désir et de solitude, de fantômes et de monstres, d’amour et de soif d’évasion. Tout en évoquant ce qui nous touche au plus profond, son écriture humoristique plaît aux plus petits, séduits par son esprit et son esthétique BD et dessin animé.

Après cette représentation gardoise, toute l’équipe saint-laurentaise repartira sur les routes pour de nouveaux spectacles : le samedi 17 décembre 2011 à Moirans-en-Montagne (Franche-Comté, 39) et le samedi 7 janvier 2012 à Kingersheim (Alsace, 68)

Forte de ses bientôt 10 ans d’expérience, la compagnie développe son implantation gardoise et languedocienne par des actions culturelles autour de la création et la manipulation de marionnettes, de la parole, du chant, du slam et de la musique dans leurs liens avec la marionnette. Et elle souhaite relever avec sa prochaine création un nouveau défi : quitter les fenêtres et descendre dans la rue...

Toutes les infos : http://delitdefacade.eklablog.com

Pour la septième fois, les artistes et artisans de Saint-Laurent-le-Minier vous invitent à suivre les couleurs pour découvrir le village, ses ruelles et ses rivières à travers un cheminement artistique.

Une ancienne magnanerie, les voûtes d’une cave, un jardin secret, un labyrinthe d’escaliers, ce sont dix lieux singuliers du village -lieux de travail ou tout simplement de vie- qui vont s’ouvrir aux visiteurs le temps d’un week-end pour des rencontres privilégiées avec quatorze artistes du village.  

Comme à l’accoutumée, l’entrée est libre, l’accueil et la convivialité sont de rigueur, l’occasion est offerte de découvrir durant un week-end autant de lieux habituellement privés et soudain dévoilés aux promeneurs avant de retourner à leur quiétude hivernale.

Parmi les nouveautés présentées lors de cette septième édition, on peut noter les trois sorties de l’automne : “Opale”, le tout récent livre CD 12 titres de Stéphanie Joire, le livre de Bernard Palacios “Mes ordinaires trésors sont” ; le livre de Chantal Bossard “Tu te souviens du chant des dunes”, mais également, les cuivres martelés de Noreddine Malki, les accessoires textile de Emma Simonin et de Manuella Lavarde-Costard, les pensées sauvages de Marjolaine Chamayou, les fantaisies de forge de Renaud Richard, les nouveaux clichés d’Emma Pallarès, et bien d’autres surprises encore.

Et pour la deuxième fois sur le Chemin des z’Arts, partez à la recherche des chaussures d’or et gagnez une des six œuvres offertes par nos artistes.

Samedi 3 et dimanche 4 décembre de 10h à 19h (18h le dimanche). Plan des lieux d’exposition sur place ou sur : http://chemindeszarts.canalblog.com/

Contact : L’Atelier du Naduel association au 06 80 62 92 95 

Le centaure et son dresseur-voltigeur.

“Un petit bout d’éphémère madame. Un peu d’exploit en souvenir monsieur. Venez voir le cirque, le petit cirque, et de son ventre sortira un monde brut et foisonnant, duquel deux personnages exhumeront un parfum nostalgique. Entrez, laissez vous porter et oubliez le reste du monde le temps d’une soirée.”

Il s'agit là de retracer l'histoire du cirque, de ses racines les plus brutes, à son évolution la plus sensible parce que le Bazar Forain est de ces cirques qui racontent une histoire, un petit cirque sous un petit chapiteau où l'on est assis sur des bancs de bois, où l'on partage un moment de vie unique, convivial et privilégié. “Le point de départ de cette histoire est le chapiteau. Il est petit. Volontairement. 13 m de diamètre exactement. La taille d'une piste traditionnelle. Ainsi, quand on y entre, on est en prise directe avec les artistes. C'est cette promiscuité que nous cherchons. Être chez soi chez les autres, inviter l'autre chez soi”.

Autour de la piste, tout les enfants ont la meilleure place, une place pour rêver.

Le Cirque “Bazar Forain” vous accueille sous son chapiteau chauffé à Saint Laurent-le-Minier le samedi 26 novembre à 20 h 30 et le dimanche 27 novembre à 16 heures.

Spectacle tout publique
Tarif plein 7 euros, tarif réduit : 5 euros
http://bazarforain.over-blog.com/

Samedi dernier 29 octobre à Saint-Laurent-le-Minier, un Trophée a été remis au premier pilote du nouveau challenge patronné par la commune dans le cadre du  54^e Critérium des Cévennes. C’est la première apparition d’un véhicule écologique au sein d’une compétition disputée par des véhicules conventionnels, où, même les véhicules à motorisation électrique, s’ils sont  non polluants sur site,  nécessitent à distance une source de production électrique. Les véhicules inscrits dans le “Challenge des Ecoles d’Ingénieurs de France”  et intégré dans le programme du Critérium ont des moteurs utilisant un bio-carburant aux micro-algues et récupérant le gaz carbonique produit.

Saint-Laurent-le-Minier poursuit sa politique de développement durable déjà distinguée par les trophées “Energie d’avenir” et “Energaïa” en 2010. Samedi dernier, devant des élus parmi lesquels deux conseillers généraux représentant leur Président, des maires voisins, un représentant du comité d’organisation du Critérium traditionnel, et de nombreux habitants de la commune, a eu lieu la remise du Trophée dénommé “un monde nouveau pour nos enfants ”. C’est Jean-Pierre Beltoise et des enfants de l’école communale qui étaient sur le podium pour remettre le trophée, une magnifique œuvre artisanale créée par le ferronnier du village. J. P. Beltoise, le prestigieux champion moto et automobile, était heureux de parrainer la première édition de ce challenge au sein d’un village où sa famille s’est établie à son initiative, conquis qu’il avait été il y a 40 ans par la beauté de nos Cévennes alors qu’il disputait le Critérium.

Le lauréat est Piotr Moson, de l’Ecole des Mines d’Alès, sur sa Lotus écologiquement modifiée.

Le maire adjoint au développement durable, Daniel Favas, a organisé avec de généreux bénévoles cette épreuve et la remise du trophée, présidée par le maire. Malgré un ciel incertain ce matin-là, une mini exposition présentait le dynamisme des associations locales. Et après un intermède “music-hall” de qualité par deux artistes du village, toute l’assistance était conviée par la mairie à un apéritif-buffet offert sur place. Les organisateurs de cette journée ont émis leur souhait que ce trophée soit remis en jeu l’année prochaine, avec de véhicules écolos à découvrir.

Stéphanie Joire vient de sortir “Opale”, un livre CD de douze titres qui sera bientôt suivi d'un clip vidéo. Je l’ai rencontrée dans son studio de création où elle a accepté de répondre à quelques questions.

Depuis quand faites vous de la musique ? J’ai commencé par le violon à l’âge de 5 ans dans un petit conservatoire municipal. J’ai continué jusqu’à mes 21 ans et j’ai eu un prix dans un conservatoire national à Paris. J’ai arrêté la musique pendant près de trois ans avant de reprendre un peu par hasard lorsqu’un guitariste m’a demandé de l’accompagner dans ses créations musicales. Ce guitariste m’a demandé un jour de faire une deuxième voix pour le chant. Je l’ai faite naturellement et il m’a dit que je devais chanter. J’ai d’abord chanté ses chansons. Trois ans après j’ai commencé à écrire mes textes et à les mettre en musique.

Quels sont les thèmes que vous aimez aborder ? C’est d’abord la psychologie et les relations humaines. Ça c’est pour le côté adultes car j’écris aussi pour les enfants, ce sont les mêmes thèmes mais revus à l’échelle des enfants.  

Vos textes vous racontent ils ? Pour “Opale”, ce sont la majorité des textes. Je ne sais pas si je m’y dévoile vraiment car ce sont des sensations racontées autour d’un moment précis. Une interprétation différente est donc possible en fonction de chacun. D’autres textes racontent des perceptions extérieures, ce que je vois autour de moi, ce que je ressens de la vie des autres.

Comment se déroule le processus d'écriture, de composition ou de vos disques ? Les textes sont la base . Ensuite, je compose et j’arrange à partir d’eux. Musicalement, c’est important qu’il y ait la sensation du texte dans la musique. Par exemple dans ma chanson “l’échelle” qui évoque quelque chose de très prometteur, c’est important que la musique reflète cette impression de ”grimper” et de “toucher la lumière”.

Dans quel circuit faites vous l’enregistrement de vos disques ? Pendant longtemps je suis allée dans un studio professionnel pour enregistrer et je n’arrivais jamais à avoir ce que j’avais imaginé dans le son. Je me suis donc formée aux techniques du son pour me rapprocher le plus possible du résultat que je souhaitais. Et j’ai ensuite installé un tout petit studio qui convient à ce que je fais. Je l’ai même baptisé “le studio de la femme violon”. Je l’ouvre à l’occasion lorsque des visiteurs le souhaitent. Les 3 et 4 décembre prochain, lors du Chemin des z’Arts de Saint-Laurent-le-Minier, il y aura deux jours de portes-ouvertes pour le découvrir.

Il vous arrive de chanter dans d’autres langues ? Pas pour l’instant mais c’est en projet, en allemand, en anglais et en espagnol. Dans le travail que je fais pour les enfants par exemple, j’ai l’idée d’écrire mes textes en français et de les proposer dans les trois langues ensuite

Il me semble vous avoir déjà entendu chanter en bulgare ? Oui, c’est un répertoire de chants traditionnels bulgares dont je suis tombée amoureuse. J’ai fait parti d’un trio a capella professionnel pendant quatre ans. J’ai adoré et surtout, ça m’a énormément formé la voix. Je reprends aujourd’hui ces chants avec “Koröll”, la chorale amateur du village dont je suis le chef de chœur.

Vous avez eu l'occasion de faire de grandes scènes ? Entre 1999 et 2004, j’ai fait de nombreux concerts : à La Fiesta des Suds à Marseille, aux Festivals “Les Nuits Carolines” “Avec le temps”, au Théâtre de la Platte à Lyon et en premières parties de Miossec et De Palmas. Je joue mon spectacle “l’Homme dans sa bulle” depuis novembre 2010 partout en France 

Quel souvenir gardez-vous de votre première scène ? Beaucoup d’excitation et après, un gros baby blues suivi d’une grosse remise en question. C’est valable pour tout ce que je fais. Je trouve que ce que je fais n’est jamais assez bien.

Quels sont vos projets pour la suite ? D'autres créations sont déjà en préparation comme un clip vidéo sur une de ses chansons “Une tête sur le bitume” ; un livre CD sur l’intime de l’artiste “Si Eve avait dit non…” aux éditions 2 vives voix ; un livre CD sur le thème des pensées avec l’auteure Florence Hinckel ; un nouveau spectacle pour les tout petits pour janvier 2012 ; un livre CD pour les tout-petits sur les rapports frères et sœurs aux éditions Lirabelle.

Où peut-on trouver votre disque ? Normalement, il sera en vente sur toutes les plate-formes de vente de disques et de livres par internet et sur mon site : http://www.stephaniejoire.com/

Sangye Nyenpa Rinpoche, Bouddhisme tibétain, Ecole Kagyu, Lignée Dagshang-Kagyu.

Enseignements et initiations au Centre bouddhiste du 17 au 21 août

Pour la troisième fois, Sangye Nyenpa Rinpoche nous fera l’honneur de sa visite au sein de La Congrégation Bouddhiste Paldenshangpa, au Mas des Molières situé sur la Commune de Saint Laurent Le Minier.

Durant son séjour, Sangye Nyenpa donnera des enseignements sur l’ouvrage de Shantideva “La marche vers l’Eveil” datant du VIIIe siècle, ainsi que des initiations et les enseignements relatifs à ces initiations durant le wee-kend. Les initiations sont réservées aux personnes ayant pris refuge.

Au programme :
Mercredi 17, jeudi 18 et vendredi 19 :  Shantideva, La Marche vers l’Eveil

Samedi 20/08/11 :
- 10h : Enseignement préliminaire à l’initiation Pak Cha Chung Sum
- 17h : Initiation Pak Cha Chung Sum

Dimanche 21/08/11 :
- 10h : Enseignement préliminaire à l’initiation de Sangye Menla
- 17h : Initiation Sangye Menla

Renseignements et inscriptions :  Tél. 04 67 52 56 58, par mail : contact@krtl-kyotl.org ou via notre site internet : www.krtl-kyotl.org 

Après une rencontre partagée tout dernièrement avec le club du 3^ème âge de Gorniès, l’Amical Gourgoulidou s’est réuni ce dimanche 10 juillet pour le traditionnel repas de fin d’année. Ce sont vingt personnes qui se sont ainsi retrouvées autour du menu concocté par Jacky au restaurant le Jardin. Malgré l’absence de Gisèle Caron, la présidente, qui s’est éloignée du village pour des vacances bien méritées, le repas a été l’occasion d’échanger des moments de bonne humeur, des souvenirs et anecdotes mais aussi d’évoquer avec tendresse quelque absent ou absente. L’Amical Gourgoulidou invite ses membres à se retrouver pour la rentrée.

Une image du film Bisclavret projeté au Festival.

Le Festival international de Dessin Animé “Cinéma sous les Etoiles” aura lieu le samedi 23 juillet à Saint-Laurent-Le-Minier (Gard). Ce Festival gratuit fête sa 10^ème année. Il offre au public fidèle dans un cadre unique un choix de films d’animation de toutes techniques et de tous pays.

Deux points forts du Festival : à 17 heures 30 : projection du long-métrage d’animation japonais “Goshu le violoncelliste” précédé du court-métrage allemand “Histoire d’autre part” de Anja Magali Bitter. En parallèle, Paul Coudsi et Pierre Luscher, créateurs du jeu vidéo “les Pimpouces”viendront faire découvrir ce jeu aux enfants et au public. 

A 19 heures 30 : apéritif musical avec le groupe de musique Klezmer Funtaschlick. Restauration sur place : snack, couscous marocain et buvette. Tirage au sort des gagnants au jeu des “Chaussures d’Or” du Chemin des z’Arts.

A 21 heures 30 : projection du programme spécial de court-métrages “Cinéma sous les Etoiles”, quatorze petits chefs d’œuvres d’invention, d’humour et de poésie réalisés en dessins, en papiers découpés, en marionnettes animées, en ordinateur 3 D, en pixillation (déplacements de personnages filmés image par image ) et même avec une technique empruntée au vitrail. Sept réalisateurs viennent de toute la France présenter leur film, “Trois petits chats” de Guy Delisle et “Apeurée” de Patricia Sourdès sont une production du Studio de dessin animé La Fabrique partenaire du Festival. Les grandes Ecoles de cinéma d’animation Les Gobelins, l’EMCA et la Poudrière présentent les œuvres de réalisateurs passionnés et talentueux. Marie Diagne traduira en audiodescription le film “L’enfant qui voulait être lion” à l’intention des personnes non voyantes, le public qui le souhaite pourra lui aussi faire l’expérience de “voir” un film les yeux fermés, l’Association “Le 3^e œil” partenaire du Festival apporte son soutien à ce handicap.

En fin de soirée il y aura la traditionnelle remise des Etoiles d’Or et le film surprise !

Echange privilégié dans un jardin secret 

Une ancienne magnanerie, les voûtes d’une cave, un jardin secret, un labyrinthe d’escaliers, ce sont quatorze lieux singuliers du village -lieux de travail ou tout simplement de vie- qui vont s’ouvrir aux visiteurs le temps d’un week-end pour des rencontres privilégiées avec 19 artistes du village.

Pour la sixième fois, les artistes et artisans de Saint-Laurent-le-Minier vous invitent ainsi à suivre les couleurs pour découvrir le village, ses ruelles et ses rivières à travers un cheminement artistique : peintures, dessins, bijoux, céramiques, textile, photos, livres d’artiste, livres pour enfants, fer et forge, sculptures, chansons et poésie…

L’entrée est libre, l’accueil et la convivialité sont de rigueur, l’occasion est offerte de découvrir durant un week-end autant de lieux habituellement privés et soudain dévoilés aux promeneurs avant de retourner à leur quiétude estivale.

Outre les désormais “piliers” de cet événement, de nouveaux artistes mais néanmoins saint-laurentais de longue date ont été séduits par le concept et rejoignent ce chemin qui commence à prendre de l’ampleur, tant au niveau du nombre d’exposants que des modes d’expression représentés. Parmi les nouveaux, on peut souligner la présence de Stéphanie Joire qui va ouvrir aux visiteurs son studio d’enregistrement juste avant de repartir pour présenter son nouveau spectacle “l'Homme dans sa bulle” au Festival “Pujaut sous chapiteau” durant dix soirs de suite. On peut également évoquer Neave Brown, architecte londonien reconnu mais aussi peintre de talent, ou encore Josje Thissen qui présente ses sculptures coulées dans le bronze ou réalisées en céramique.

D’une édition à l’autre, pendant que certains artistes sont en période de création, ce sont d’autres qui s’exposent et ainsi les surprises et découvertes sont à chaque fois au rendez-vous pour les visiteurs.

Et pour la première fois sur le Chemin des z’Arts, partez à la recherche des chaussures d’or et gagnez une des œuvres de nos artistes.

Le Chemin des z'Arts, c’est à Saint-Laurent-le-Minier, les samedi 16 et dimanche 17 juillet, de 10h à 19h. Plan des lieux d’exposition sur place ou sur : http://chemindeszarts.canalblog.com/

Contact : L’Atelier du Naduel : 06 80 62 92 95