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Revue de Presse - Saint-Laurent-le-Minier
22 décembre 2011

Les éditions du Naduel publient les petits trésors

Bernard Palacios et Chantal Bossard au bord du Naduel-3Bernard Palacios et Chantal Bossard au bord du Naduel.

Une petite maison d’édition est née il y a deux ans dans la vallée du Naduel à Saint-Laurent-le-Minier. Bernard Palacios décidait alors d’écrire un premier livre et c’est avec Nicole Dufour, sa complice de toujours, qu’il a créé les éditions du Naduel, du nom de ce ruisseau coulant au pied de leur maison.

Bernard, réalisateur de films d’animation, est connu également pour son travail au sein de “la Fabrique association” et notamment pour sa prestation de co-organisateur et d’animateur sans pareil lors du Festival du film d’animation de Saint-Laurent-le-Minier. Homme de ressources, lorsqu’il délaisse sa table à dessin, c’est souvent pour remonter un des traversiers oubliés de sa colline qu’il apprivoise et redessine ainsi petit à petit et mois après mois.

Mais il faut croire que de déplacer des montagnes n’est pas encore suffisant pour combler ses regains d’énergie et c’est alors avec l’écriture que Bernard Palacios aime à s’exprimer.

Son premier livre est écrit comme une sorte de coffre aux trésors de souvenirs d’enfance. Les souvenirs de Bernard quand il était cow-boy ou trappeur dans ses montagnes. Car petit, l’auteur vivait déjà au milieu des pierres, celles de son village de Haute Savoie. Dans “Le Grand Bornand” paru en décembre 2009, Bernard Palacios raconte la vie dans les montagnes des Aravis dans les années 50.

Deux ans plus tard, les éditions du Naduel s’ouvrent sur d’autres horizons lorsque Chantal Bossard, riveraine elle aussi de la vallée du Naduel, leur confie son désir d’édition. Après un premier livre : “Grain de Sable à la pointe de Bretagne” paru en 2003 aux éditions Coop Breizh (Finistère) c’est encore de l’élément sable que l’auteur s’inspire pour, cette fois, écrire “Tu te souviens du chant des dunes”, récit d’un voyage à pied dans le désert mauritanien. Ce livre illustré des photographies de l’auteur est paru en octobre dernier. 

Le troisième ouvrage signé cette fois encore de Bernard Palacios voit le jour il y a un mois à peine. “Mes ordinaires trésors sont” est un concentré d’humour et de poésie, où, sous formes d’aphorismes, les mots racontent leur propre sens.

Réunis dans la “Collection Trésors”, voici donc trois livres qui se lisent avec une réelle gourmandise. Distribués de façon encore confidentielle, on peut les trouver à la librairie Fabre, sur le plan de l’Ormeau à Ganges, ou chez leurs auteurs respectifs.

Contact : Les éditions du Naduel,  10, rue Cap de Ville, Saint-Laurent-le-Minier, 04 67 73 58 09

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16 décembre 2011

Deux goûters de Noël pour les enfants

 

Un amour de Père Noël

Jeudi 15 dans l’après-midi, les enfants de l’école ont partagé un goûter de Noël avec leurs maîtresses et ils ont eu la visite surprise du Père Noël qui bien entendu n’était pas venu les mains dans les poches. Il avait sur le dos une hotte bien remplie de livres plus beaux les uns que les autres. Ces cadeaux sont comme chaque année destinés à rester à l’école et ainsi chaque enfant pourra profiter de l’ensemble de ces livres. Avant de le laisser partir, ils se sont tous fait photographier aux côtés de ce magnifique Père Noël affublé d’une barbe généreuse.

Les festivités n’étaient pas terminées puisque le lendemain, c’est le Gourgoulidou qui invitait les enfants pour un goûter inter-générationnel. Les enfants ont préparé des dessins qu’ils ont offert aux anciens. Et c’est tous ensemble qu’ils ont pu profiter d’un spectacle de jonglage clownesque présenté par Fabrice.

Le spectacle terminé, les enfants entraînés par leur institutrice, ont entonné un “Petit Papa Noël” très rythmé avant de pouvoir enfin s’approcher du goûter offert par le club des anciens.

Le moins qu’on puisse dire c’est que tous ont fait honneur au buffet préparé par Gisèle Caron, la présidente du Gourgoulidou. Les gâteaux variés et les douceurs proposées ont reçu un accueil digne de la patience nécessaire pour leur réalisation.

L’énergie et l’exitation des enfants était de mise en ce jour de départ en vacances. Maintenant ils vont devoir faire preuve de patience une longue semaine avant le jour tant attendu.

2 décembre 2011

“Délit de Façade” sort de ses murs

Irène

La joyeuse équipe de la compagnie saint-laurentaise “Délit de Façade” se retrouve régulièrement au village pour la création de ses spectacles drôles et impertinents qui l’ont rendue populaire en France comme à l’étranger. Né en 2000 à Saint-Laurent-le-Minier lors du “Festival des Marmolades”, leur premier spectacle a été joué plus de cent fois dans les plus grands festivals de théâtre de rue européen et depuis, le travail de la compagnie “Délit de Façade” a été traduit en déjà sept langues.

Une fois encore, ils vont ressortir leurs marionnettes pour les faire vivre aux fenêtres du Vigan dans le cadre de la Saison culturelle de la Communauté de Communes du Pays Viganais. La compagnie “Délit de Façade” présentera ses “Menus Larcins” aux fenêtres du Château d’Assas et de la médiathèque, rue des Barris au Vigan le samedi 10 décembre à 15h30 et 18 heures. Ce spectacle est soutenu par la Communauté de Communes du Pays Viganais et le Conseil Général du Gard.

“Menus larcins” met en scène des marionnettes aux fenêtres de vraies maisons. Les fenêtres : ces lieux de passage de regards et d’émotions, à la frontière entre espace privé et espace public, y deviennent castelets, lieux de théâtre, de comédie et de rêverie.

“Menus Larcins” parle, dans un langage visuel, burlesque et surréaliste, cartoon et grinçant, de désir et de solitude, de fantômes et de monstres, d’amour et de soif d’évasion. Tout en évoquant ce qui nous touche au plus profond, son écriture humoristique plaît aux plus petits, séduits par son esprit et son esthétique BD et dessin animé.

Après cette représentation gardoise, toute l’équipe saint-laurentaise repartira sur les routes pour de nouveaux spectacles : le samedi 17 décembre 2011 à Moirans-en-Montagne (Franche-Comté, 39) et le samedi 7 janvier 2012 à Kingersheim (Alsace, 68)

Forte de ses bientôt 10 ans d’expérience, la compagnie développe son implantation gardoise et languedocienne par des actions culturelles autour de la création et la manipulation de marionnettes, de la parole, du chant, du slam et de la musique dans leurs liens avec la marionnette. Et elle souhaite relever avec sa prochaine création un nouveau défi : quitter les fenêtres et descendre dans la rue...

Toutes les infos : http://delitdefacade.eklablog.com

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