Polémique d’après inondation : la police de l’eau était là pour aider
La polémique s’est exprimée lors du conseil de communauté du Pays viganais, à Alzon, le 24 septembre. Les délégués communautaires se sont insurgés contre la difficulté d’intervenir dans le lit d’une rivière pour débroussailler ou désensabler, sous peine de procès-verbal. Mais surtout, ils ont trouvé “indécent que des agents de l’Onema soient allés à Saint-Laurent-le-Minier contrôler les engins qui dégageaint les embâcles dans la rivière”. Ils doivent d’ailleurs adresser un courrier au ministère de l’Environnement.
L’Onema est l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques. Sa déléguée interrégionale adjointe, Odile Cruz, a écrit au président du Pays viganais, Roland Canayer. Elle estime que la réaction des élus «semble relever d’un manque d’information” sur le rôle de l’Office et ses missions en situation de crise.
Odile Cruz précise : “Dès le lendemain de la crue, nous proposions au préfet de mobiliser l’ensemble de nos agents en appui aux collectivités et techniciens de rivière”.
L’Onema s’était donné mission de participer à l’inventaire des dégâts, faciliter la réalisation de travaux d’urgence en rivière, mener une veille sur les ouvrages endommagés et prévenir les risques de pollution (rupture de canalisation d’assainissement, etc.).
Le lundi 22 septembre, des techniciens de l’Onema étaient à Saint-Laurent-le-Minier, en appui au technicien de rivière du Sivu Ganges-Le Vigan : “Notre intervention consistait à évaluer les travaux restant à réaliser, en diagnostiquant les mesures à prendre à court et moyen terme pour que ce type d’événement ait des conséquences moins graves dans le futur”.
Thierry Montaner / Midi Libre