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Revue de Presse - Saint-Laurent-le-Minier

26 septembre 2014

Ecole : seconde rentrée et symbole

chaos à l'écoleLe chaos découvert dans la classe de maternelle après l'inondation.

L'espoir de rouvrir rapidement la porte de classe est réalisé.

La vie sociale reprend dans le village de 370 âmes. L'ouverture, hier à 9 heures, des deux salles de la petite école, est un symbole fort. C'était un objectif du maire ; un espoir des parents. Hier, ce fut une joie des dix-neuf enfants.

La petite cour entourée de barrières de sécurité les accueillait avec une petite table couverte de viennoiseries. Les deux salles étaient propres, rangées, garnies avec du matériel tout neuf.

Dominique, l'enseignante, n'en revient pas de l'accueil reçu la veille dans une grande surface de matériel de sport, à Montpellier. “Le jeune directeur, Grégory, m'a dit : “Vous vous servez, c'est gratuit ! “Il m'a juste demandé de lui envoyer une photo des enfants.”

Hier et aujourd'hui, l'accueil des enfants s'est limité à la matinée, pour qu'ils reprennent possession des lieux et qu'ils se retrouvent. Les cours reprendront réellement lundi.

Agathe et Amandine, mamans et conseillères municipales, racontent comment chacun s'est battu pour cette ouverture rapide : “Pendant qu'on était sur le terrain, des amis du village ont pris la relève pour garder les enfants chez eux : il ne fallait pas que les enfants traînent dans la rue.”

Tous voulaient montrer à leurs enfants que le village, bien que blessé et défiguré pouvait redevenir chaleureux dans certains endroits.

Le préfabriqué arrive

Dans le bâtiment municipal, Lydia a installé son bureau de secrétaire de mairie dans l'agence postale, moins dévastée. Mais pour chercher le maire, mieux vaut courir les ruelles. Il est sur le terrain depuis une semaine. Sa ronde se poursuit avec les assureurs et les experts.

Les liaisons téléphoniques ont pu être rétablies par les techniciens d'Orange, mercredi à 19 heures.

Quand au préfabriqué devant accueillir le commerce, il sera installé mercredi 1er octobre, près du temple. Gilbert, le cafetier, pense qu'il faudra trouver une solution durable dans un nouveau local, à l'entrée du village, pour qu'il bénéficie aussi d'une clientèle de passage.

Thierry Montaner / Midi Libre

Des bénévoles nettoient la bibliothèque de l'écoleComme partout dans le village, et comme ici dans la bibliothèque de l'école, les bénévoles se sont donné à fond pour nettoyer et réparer.

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25 septembre 2014

Inondations : Saint-Laurent-le-Minier, une semaine après

1055925_obj6639995-1_667x333Le travail de nettoyage occupe, pour de longues journées encore, des villageois toujours sous le choc. Photo Christophe Fortin / Midi Libre 

Dans ce petit village des Cévennes, ravagé par les inondations dans la nuit du 17 au 18 septembre et où un homme est toujours porté disparu, l'entraide est un pilier pour soutenir le moral.

Sylvie et Monique, deux assistantes sociales du Conseil général, travaillent en étroite collaboration avec Lidia, la secrétaire de mairie. Il faut faire le tour du village, frapper à certaines portes bien ciblées : parce qu'il y a des enfants ou à cause d'un dommage bien particulier subi dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. La reconstruction a redémarré à Saint-Laurent-le-Minier. Pas celle des murs, que l'on écroule plutôt lorsqu'ils menacent de s'effondrer. C'est la restructuration de la vie privée et sociale qui débute.

Besoin d'écoute

Monique intervient pour la première fois sur une catastrophe. Samedi matin, elle a reçu les premiers sinistrés à l'abri du temple : "Nous avons deux soucis, commente l'assistante sociale. Des gens viennent avec un besoin individuel et il faut aussi coordonner l'immense solidarité. Il y a des besoins matériels mais beaucoup de gens ont besoin d'écoute. Il est important d'entendre leur peur."

 

André Rouanet, le maire : "Rétablir le service public"

Quelles sont les urgences pour le village ? Notre mission principale est de rétablir le service public (mardi, il n'y avait pas encore le téléphone et internet, NDLR). L’électricité est présente à peu près partout. L’eau courante également et nous distribuons des bouteilles d’eau potable. L’urgence, aussi, c’est d’enlever la masse d’alluvions dans le lit de la rivière, qui a été surélevé d’un mètre cinquante.

Dans quel état se trouvent la mairie et l’école ? Nous avons un problème organisationnel. La mairie, qui a été dévastée, ne peut pas assumer son rôle de centralisation et de communication. On travaille sur le redémarrage de l’école. Ces locaux-là n’ont pas été trop détériorés. L’équipe municipale est très mobilisée et nous recevons beaucoup d’aide des communes voisines.

Et l’unique commerce ? Nous nous préoccupons de son redémarrage. Par la communauté de communes et la CCI, nous devons obtenir un préfabriqué que nous espérons installer en fin de semaine (il a été confirmé ce mercredi que celui-ci devrait être opérationnel en milieu de semaine prochaine, permettant le retour de l'activité dans le village, NDLR)

 

Une maman d'élève : "Ton copain n'a pas été emporté par l'eau"

Sylvie fait comme Monique, le travail de repérage et d'état des lieux. Beaucoup de gens s'inquiètent pour leurs enfants, l'école. Mais c'est temporaire. Sylvie est l'assistante du secteur et elle devra aussi assurer le suivi des gens sur la durée. "Certains n'arrivent pas à dormir. Une dame, dès qu'elle ferme les yeux, revoit la vague d'eau foncer sur elle. Une autre a perdu ses papiers dans l'inondation et là je peux lui apporter de l'aide. Il faut les amener à prendre un peu de recul, à prendre la mesure de ce qui est urgent et de ce qui peut attendre." La maman d'une jeune élève précise qu'il a fallu aller voir un copain de classe pour rassurer l'enfant : "Tu vois, ton copain n'a pas été emporté par l'eau."

Repas grillades entre voisins

Le maire, André Rouanet, parle de toutes les solidarités locales qui font du bien au cœur : "Les gens dont l'appartement avait été noyé ont tout de suite été relogés dans le village. Et maintenant, on recherche des solutions durables." Et de parler aussi ces repas grillades qui ont démarré lundi soir entre voisins.

"Malgré ces malheurs, les gens rient quand même"

Josje, Néerlandaise, a été avertie par des amis que sa maison, dans le petit village cévenol, était noyée. Elle était là, hier, frottant et nettoyant : "Quinze personnes sont venues m'aider. Ça fait beaucoup de chaleur, dit-elle avec son joli accent. Je suis étonnée car, malgré ces malheurs, les gens rient quand même."

André Rouanet observe cette mobilisation et cette frénésie d'aide : "J'espère que personne ne va s'effondrer", s'inquiète-t-il. Et puis il pense, comme beaucoup, à cet administré, voisin, ami, parent de 75 ans, Fernand, emporté par l'eau et dont on n'a toujours pas retrouvé le corps.

Pour les aider

Les dons en chèque doivent être adressés à la mairie (30 440 Saint-Laurent-le-Minier) et libellés à l’ordre de Trésor Public, pour Saint-Laurent-le-Minier. Ces fonds, précise le maire, seront versés sur le budget du CCAS (Centre communal d’action sociale), séparé du budget de la Ville. Les dons en nature (vêtements et nourriture) sont stockés au temple et à disposition des sinistrés. Les bénévoles qui gèrent ces dons précisent qu’il est désormais inutile de faire parvenir des vêtements, le stock disponible aujourd’hui étant largement suffisant.

Concernant les dons pour l'école, ils doivent être adressés à l’école (30 440 Saint-Laurent-le-Minier) et libellés à l’ordre de OCCE, école Saint-Laurent-le-Minier. Pour tout autre don à l’école, il faut s’adresser à l’enseignante, Dominique Loubat (06 10 02 90 01) ou par mail à dominiqueloubat@orange.fr.

Thierry Montaner / Midi Libre

23 septembre 2014

Solidarité avec Saint-Laurent-le-Minier, Les Saint-Laurent-de-France se mobilisent.

7014434-10732259Photo: Capture d'écran TVSUD

Durement frappée par les intempéries le jeudi 18 septembre, Saint-Laurent-le-Minier petite commune de 364 habitants dans le Gard prend peu à peu la mesure de l'ampleur des dégâts.

Dans ce contexte dramatique, l’Association nationale des Saint-Laurent de France a souhaité apporter un gage de solidarité à un village qui porte en particulier le nom de Saint-Laurent.

Ainsi, Marie-France, notre présidente, a contacté le maire du village M. André Rouanet et le vice-président du conseil général du Gard M. William Toulouse pour les assurer de notre soutien.

Dès lors, après avoir consulté les membres du bureau national ainsi que Pierre et Jean-Pierre, il a été décidé qu’une somme de 3000 € sera affectée à la commune de Saint-Laurent-le-Minier par les moyens qui nous seront transmis prochainement.

Pour le moment, des communes membres du réseau des Saint-Laurent de France ont également prises l’initiative d’apporter leur aide et leur soutien, comme Saint-Laurent-du-Var et Saint-Laurent-d’Aigouze.

Pour information, notre correspondant du conseil général qui assure les liaisons avec Saint-Laurent-le-Minier est: Mme Béatrice Champetier - 04 66 76 78 09 - beatrice.champetier@gard.fr 

Restant à votre écoute pour toutes suites à donner.

Le conseil d'administration national.

 

22 septembre 2014

Les premiers experts arrivent à St Laurent le Minier

Les experts

Ce village du Gard a été particulièrement touché par les inondations la semaine dernière. L'heure est au nettoyage des dégâts. Les premiers experts et assureurs sont arrivés ce week-end pour un premier bilan.

Le village entier semble à reconstruire après les pluies diluviennes et les inondations de la semaine dernière. Sur place, pompiers et bénévoles des villages voisins aident à nettoyer les maisons des sinistrés. Un travail de longue haleine.

Vidéo 2Grand nettoyage à St Laurent le Minier

Les premiers experts et assureurs sont arrivés sur place ce week-end pour une première évaluation des préjudices. Le maire a demandé l'état de catastrophe naturelle pour les 80 foyers les plus touchés.

Vidéo 1Les experts arrivent à St Laurent le Minier

Armelle Goyon / France 3 Languedoc Roussillon

 

 

 

 

21 septembre 2014

Les recherches se poursuivent pour retrouver un homme disparu

st-laurent-le-minier-inondationsSaint-Laurent-le-Minier après les inondations. Baptiste Manzinali / Objectif Gard

Les pompiers sont toujours à la recherche du septuagénaire disparu pendant les inondations de jeudi dernier à St-Laurent-de-Minier. Un hélicoptère est parti en reconnaissance aujourd’hui pour inspecter le long des cours d’eau, sans succès. L’opération sera renouvelée demain, alors que la crue sera moins élevée.

Vingt pompiers du Gard, soutenus par la sécurité civile de Brignoles, s’affairent par ailleurs à dégager la chaussée pour permettre à la vie de reprendre son cours dans le village sinistré. 

Baptiste Manzinali / Objectif Gard

 

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20 septembre 2014

A Alès comme à Saint-Laurent-le-Minier, l'heure est toujours au nettoyage

inondations_saint_laurent_corrigeA Saint-Laurent-le-Minier, les habitants des communes voisines profitent du week-end pour venir donner un coup de main. © Jean-Michel Escafre. F3LR 

Ils sont des centaines, dans l'Hérault comme dans le Gard, à tenter de redonner à leur maison ou à leur village l'aspect d'avant les inondations. Les alertes sont désormais levées. Mais pour toutes les victimes des intempéries en Languedoc-Roussillon, les stigmates du cauchemar sont partout.

Partout les mêmes scènes. A Alès, les victimes des quartiers Moulinet et Tamaris comme celles des villages environnants ont sorti toutes leurs affaires des maisons pour tenter de les nettoyer. A Saint-Laurent-le-Minier, c'est l'ensemble du village qui se mobilise contre la boue qui est toujours là, 2 jours après la montée des eaux.

Symbole du désastre dans le village : le stade réquisitionné pour empiler les objets abîmés par l'eau... le point en images avec Jean-Michel Escafre et Juliette Mörch. 

Vidéo

Par Sylvie Bonnet / France 3

20 septembre 2014

St-Laurent-du-Var solidaire d’un autre St-Laurent... sinistré dans le Gard

Saint-Laurent-le-Minier, dans le Gard, a été dévasté mercredi par les inondations qui ont touché le Languedoc. Une actualité qui n’a pas laissé indifférent l’adjoint à la Sécurité de Saint-Laurent-du-Var, Patrick Villardry.

“J’ai pris mon téléphone pour appeler le maire de cette commune de moins de 400 habitants. Je lui ai demandé de quoi il avait besoin. Il était ému. Il m’a dit que l’urgence c’était la nourriture, depuis la destruction complète de la petite épicerie du village”.

Donnez de la nourriture avant mercredi

L’élu, pompier de profession et habitué aux situations de catastrophe, “lance donc un appel à la population pour qu’elle apporte de la nourriture (boîtes, thon, pâtes, eau...) au poste de la police municipale de Saint-Laurent ou à mon club canin des Iscles”. “Il faut faire vite car c’est maintenant qu’ils ont besoin de nous”. Cette urgence nécessite de donner avant mercredi.

Ce jour-là en effet, l’élu conduira un camion chargé de la nourriture récupérée grâce à la générosité azuréenne en direction du petit village cévenol. Un élan de solidarité de nature à mettre un peu de baume au cœur de Laurentins qui ont vécu une nuit d’angoisse alors que 300 mm de pluie s’abattaient en quatre heures sur leurs têtes.

Nice Matin

19 septembre 2014

Inondations dans le Gard : le village de Saint-Laurent sous le choc

Alors que la menace météo est levée, la solidarité s'organise à Saint Laurent le Minier, village du Gard ravagé par les inondations. Impuissants les habitants ne peuvent que constater les dégâts. Le traumatisme est profond. 

Vidéo

Le Parisien TV 

19 septembre 2014

Intempéries : le torrent dans les rues de Saint-Laurent-le-Minier filmé par des habitants

Vidéo

Ils décrivent une nuit d'apocalypse. Dans ce village du Gard de 300 habitants, l'eau a tout envahi en quelques minutes. "Il y avait jusqu'à 60 cm d'eau sur la route", raconte l'un d'eux. Les recherches se poursuivaient jeudi matin pour retrouver un septuagénaire porté disparu.

TF1 News

19 septembre 2014

Intempéries dans le Gard : dévastée, Saint-Laurent-le-Minier panse ses plaies

vendredi-19-septembre-l-heure-etait-aux-reparations-et-au_1058385_667x333Vendredi 19 septembre, l'heure était aux réparations et au nettoyage à Saint-Laurent-le-Minier. Capture d'écran TVSUD

Durement frappée par les intempéries, les habitants de Saint-Laurent-le-Minier (Gard) prennent peu à peu la mesure de l'ampleur des dégâts...

Vendredi 19 septembre, l'heure était aux réparations et au nettoyage. Le préfet du Gard et le président du conseil général du Gard Damien Alary se sont déplacés sur les lieux en fin de journée.

A voir ici la vidéo de TVSud :

Antoine 

Midi Libre

19 septembre 2014

A Saint-Laurent-le-Minier, "c'était un véritable tsunami"

le-village-est-devaste_1050203_667x333300 mm de pluie en quatre heures à Saint-Laurent-le-Minier : le village est dévasté. William Truffy / Midi Libre

Le village est littéralement "dévasté" selon les témoignages des habitants. Récit de nos reporters.

"Un tsunami", "une catastrophe"... Voilà les mots qui revenaient le plus souvent dans les témoignages des habitants de Saint-Laurent-le-Minier, encore hagards ce jeudi matin, après la nuit d'angoisse qu'ils ont vécue à la suite de la montée des eaux de la Crenze et du Naduel.

300 mm de pluie en 4 heures

Quelques heures plus tôt, ce sont en effet 300 mm de pluie qui sont tombées en quatre heures, faisant gonfler les cours d'eaux qui arrosent le village. Soudainement, vers 18 heures, c'est une véritable vague qui a submergé le village. "Comme un tsunami", répète un homme qui a vu sa voiture emportée par les flots.

Dans ce village de 360 âmes, ce jeudi matin, on s'inquiète surtout pour le retraité de 75 ans porté disparu. Il a été aperçu sur le pont près de la mairie au moment où une vague l'a emporté. "Il allait certainement vérifier que sa voiture était toujours là", soupire un témoin. A midi, les sapeurs-pompiers étaient toujours à sa recherche.

Toutes les maisons touchées

Dans les rues du village, l'eau a atteint une hauteur jamais vue, de mémoire d'ancien. "Entre 2,50 m et 3 mètres. Certaines personnes ont dû se réfugier au premier, voire au deuxième étage de leur maison", assure le maire. Quasiment toutes les habitations ont été touchées par les eaux. La mairie, la Poste, l'école et les quelques commerces sont dévastés. Il va falloir de nombreuses heures de travail pour remettre en état.

L'urgence, ce jeudi matin, était toutefois de débarrasser les cours d'eau de tous les obstacles qui bloquent l'écoulement des rivières. De gros troncs d'arbre étant en effet échoués sous les ponts. "Une course contre la montre", assure l'un des 120 pompiers venus en renfort. En effet, quelque 150 mm de pluie sont à nouveau attendus dans l'après-midi. L'angoisse reprend.

William Truffy / Midi Libre

 

19 septembre 2014

Gard : la vidéo choc d'un village dévasté

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La montée des eaux de la Crenze et du Naduel est à l'origine d'une véritable catastrophe à Saint-Laurent-le-Minier où il est tombé 300 mm de pluie en quatre heures mercredi après-midi. Témoignages.

Vidéo

William Truffy et Richard Boudes / Midi Libre

18 septembre 2014

Le village dévasté en état de choc

DSCN71031-800x494Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Depuis 24h, le village de Saint-Laurent-le-minier est plongé dans un scénario catastrophe sans précédent. L’épisode cévenol a transformé son paysage, coincé entre deux rivières calmes, la Crenze et le Naduel, qui ont littéralement explosé hier soir. Un homme est toujours porté disparu.

En arrivant sur les lieux, c’est un paysage de désolation qui s’offre à nous. La route D 110 qui mène jusqu’au village en passant par Ganges est barrée au public sur 500 mètres, éventrée à plusieurs endroits, menaçant à tout moment de s’effondrer. Le pont traversant la Vis donne un spectacle des plus apocalyptiques. Il est environ 14h, les crues commencent pourtant à reculer mais elles ont laissé des traces qui ne trompent pas : troncs d’arbres déracinés qui s’entassent, véhicules à la verticale bloqués sous le pont, sols instables. Toutes les précautions sont à prendre pour atteindre le village situé à 500 mètres du premier pont. Sur place, les habitants ne sont déjà plus dans la constatation, ils sont passés à l’action et à la débrouille. Certains évacuent la boue de l’intérieur de leurs maisons avec des seaux, des pelles, d’autres trient le peu de matériel hi-fi récupérable. C’est l’entraide, la solidarité, et parfois l’humour qui permettent à tous de ne pas sombrer. Il faut dire qu’hier, en fin d’après midi, les plus observateurs n’étaient pas à la fête. “Je suis descendu faire des courses à Ganges, et en rentrant chez moi j’ai vu l’eau monter petit à petit. Elle a atteint les fenêtres tellement rapidement que l’on a à peine eu le temps de se réfugier à l’étage au dessus, chez la voisine” nous raconte Djerari Sadock. A l’intérieur de sa maison, plus rien. L’eau est montée à plus d’un mètre de hauteur, dévastant toutes ses affaires personnels, dont il a récupéré les restes devant sa porte. “On ne pourra plus habiter ici” ajoute-il, l’air dépité. Juste à côté, les voisins avaient anticipé le coup et s’étaient réfugiés chez des amis. Le lendemain matin, ils ouvrent leur appartement et constatent l’étendue des dégâts. Le sol du salon s’est littéralement soulevé d’un mètre.

montage-1Abis-800x337-1Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Une odeur insoutenable de gazole dans le village

La rue étroite qui longe le village est, elle aussi, éventrée. Les habitants s’y croisent, affrontent la boue, font l’état des lieux chez l’un, puis chez les autres. Le temps des lamentations est passé, c’est un drame commun qu’ils partagent et qu’ils affrontent ensemble. “Heureusement qu’il y a de l’entraide, on a besoin de bras” plaisante Pierre, 76 ans. Ce matin, sa première surprise fût de descendre dans son garage et de constater que l’eau avait fait monter sa voiture au plafond. “Je ne me souviens même plus à quelle heure c’est arrivé, je n’avais plus de montre, plus rien, et c’est allé trop vite” dévoile Pierre. Dans le village, une épaisse odeur de gazole vient accentuer l’atmosphère morose. Pour cause, la plupart des habitants de Saint-Laurent-le-Minier possèdent une cave en sous-sol et y entreposent d’importantes réserves de gazole, on ne trouve de stations-service qu’à plusieurs kilomètres d’ici. Des centaines de litres sont donc partis dans les eaux, dont une cuve contenant quasiment 300 litres. Si certains habitants ont encore des difficultés à s’exprimer sur ce qu’ils ont vécu, d’autres ont besoin de communiquer, pour conjurer le sort. “Je ne suis pas d’ici, j’habite à Ganges. J’étais au téléphone avec une amie, elle s’est mise à crier. Une vague d’eau dévalait sa rue, on est donc venu jusqu’ici pour l’aider, on a failli se noyer sur la route” nous confie Lorraine Causse, 23 ans. Quelques-uns de ces riverains ont entendu un appel au secours, au moment où les eaux envahissent le village. Certains ont même aperçu un homme se faire emporter, mais personne n’a pu intervenir, prisonniers des deux courants d’eau devenus incontrôlables. “Il garait sa voiture, c’était un vieux monsieur qui avait des difficultés à marcher” nous confie l’un de ces témoins, complétement abattu.

DSCN7111-800x600Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Les arbres entassés sous le pont ont fait barrage

Plus loin, dans la même rue, des habitants se ruent pour observer le bulldozer qui tente de dégager l’un des nombreux petits ponts qui coupent le village en deux. Un villageois nous confie que ces ponts venaient à peine d’être restauré. Un bon nombre d’entre eux sont détruits, tout comme l’école primaire qui a été rasé. Il n’aura fallu que 20 minutes pour que l’eau monte de cinq mètres, et atteignent à certains endroits du village deux mètres. Un habitant retrouvera sa voiture presque un kilomètre plus loin. Ce sont des arbres et des débris entassés sous les ponts, faisant office de barrage, qui ont favorisé la montée des eaux. Une fois l’effet bouchon résorbé, l’eau est redescendue aussi vite, emportant tout sur son passage.

Pas moins de 124 pompiers gardois ont été mobilisés à Saint-Laurent-le-Minier toute la journée pour des opérations de mise en sécurité, de déblayage et de pompage. En fin d’après-midi, les recherches concernant l’homme disparu ont continué avec l’aide d’un hélicoptère, jusqu’à la tombée de la nuit. Les recherches reprendront demain matin.

Baptiste Manzinali / Objectif Gard

DSCN7106-800x600Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

DSCN7160-800x600Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

DSCN7125-800x600Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

DSCN7150-800x600Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

DSCN7105-800x600Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

DSCN7095-800x600Saint-Laurent-le-Minier après les inondations. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

 

18 septembre 2014

Inondations à Saint Laurent le minier

Vidéo Pierre Benoit

A Saint Laurent le Minier, petit village du Gard, frontalier de l'Hérault, la nuit dernière restera dans les mémoires. En fin de soirée, une vague a littéralement submergé maisons et ruelles laissant ce matin, des images de désolation. Un reportage de Christophe Pétraud et Sylvain Dauba Toutes les informations et reportages sur les inondations dans le Gard et l'Hérault sur: http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/inondations-en-languedoc-roussillon

par F3 Languedoc Roussillon       

17 septembre 2014

Conférence sur l'histoire minière médiévale de Saint-Laurent-le-Minier

web-photo mineursSaint-Laurent-le-Minier, véritable agglomération minière.

M. Bruno Canard, responsable de la Médiathèque Lucie Aubrac à Ganges, M. René Amargier et Mme Renée Amargier Vallat, présidente de l’association “Mémoire du Patrimoine Minier des Malines” proposent une conférence sur “la Charte d’Hierle et l’exploitation minière en terre d’Hierle”.

Mme Marie-Christine Bailly-Maître, chercheur au CNRS Aix-Marseille et M. Flavien Perraza, chargé d’études animeront cette conférence sur cette Charte d’Hierle qui a été rédigée à Ganges, en février 1227, à la demande des argentiers et dans laquelle on trouve un véritable code minier où sont évoqués des cas pratiques de gestion de l’espace souterrain.

La région a connu une histoire minière très active au Moyen Âge grâce à la convergence de plusieurs facteurs : de nombreux gisements de cuivre et plomb argentifères ; l’existence de grandes seigneuries qui battaient monnaie ; une période de forte expansion démographique et économique en Europe. Pour répondre aux besoins nouveaux, la recherche de sources de métal précieux était intense.

C’est dans ce contexte qu’il faut interpréter la formidable activité qui s’est déroulée dans le district minier de la Terre d’Hierle, une seigneurie qui, au XIIIe siècle, dépendait de la grande famille des Sauve et d'Anduze.

L’étude de ce district minier médiéval a débuté en 1985. Plus de 80 sites ont été inventoriés, dans un rayon de moins de 1 km du bourg de Saint-Laurent-le-Minier, véritable agglomération minière. L‘étude de ce vaste ensemble a apporté des informations inédites sur la gestion de l’espace souterrain, sur la conduite des chantiers, la circulation des hommes et des matériaux sous terre.

La conférence aura lieu le jeudi 25 septembre à 20h30, dans la salle Yvon Delmas de la Médiathèque Lucie Aubrac à Ganges.

14 septembre 2014

Travaux d'assainissement dans le quartier du Colombier

web-Assainissement-2

Des travaux d'assainissement sont en cours dans le quartier du Colombier dans le but d'améliorer les conditions d'étanchéité du réseau. 

Pour cela, un tronçon défectueux de la canalisation de collecte des eaux usées doit être supprimé au niveau de la Crenze. Pour pouvoir abandonner cette longueur de canalisation, de nouveaux branchements sont installés. De nouveaux raccordements sont également prévus pour la maison “la Forge” et le bâtiment de l'association catholique.

10 septembre 2014

Les enfants ont retrouvé le chemin de l'école

web-19 enfants-1Dix-neuf enfants ont retrouvé le chemin de l'école ce mardi 2 septembre avec seulement une nouvelle élève qui fait son entrée en petite section de maternelle mais qui a sa grande sœur dans la classe juste à côté pour la rassurer !

Malgré quelques timidités des premiers instants, les enfants étaient heureux de retrouver les copains et leurs institutrices.

Amandine Sellini et Agathe Arnal, parents d'élèves et conseillères municipales ont présenté aux parents la grande nouveauté de cette rentrée qui est le passage aux nouveaux rythmes scolaires imposés par le décret du 24 janvier 2013.

Ce changement a fait l'objet de longues discussions entre parents d'élèves, institutrice et mairie. Plusieurs projets ont été proposés avant les vacances avant d'en trouver un qui soit cohérent pour les enfants et qui soit accepté par l’Académie. Les enfants auront donc 3 heures de classe le mercredi matin et les temps imposés pour les activités périscolaires ont été répartis sur deux fois une heure et demie d'activités pédagogiques les mardis et jeudis entre 16h et 17h30. Ces activités (danse et jardinage pour le premier trimestre) encadrées par des intervenants extérieurs seront financées par la mairie, la Communauté de Commune et l'Etat.

AmandineAmandine Sellini présente les nouveaux rythmes scolaires.

L heure du goûterLe maire André Rouanet et sa deuxième adjointe Annie Remburre sont venus offrir le goûter aidés par Dominique et Nathalie.

brochette de copainsUne belle brochette de copains heureux de se retrouver…

brochette de copinesPareil du côté des filles

entre soeursLa petite nouvelle sous le bras protecteur de sa grande sœur.

web-EnvolLa petite nouvelle de l'année dernière se sent, elle, bien plus légère cette année.

c est l heureC'est l'heure, il faut rentrer en classe !

3 septembre 2014

Mon cours d’eau

Chaque dimanche d’août, un témoin nous a fait découvrir une rivière ou un fleuve. Dernière escale sur la Vis, à Saint-Laurent-le-Minier, avec André Rouanet.

Photo AndréAndré Rouanet a pris ses quartiers dans la vallée de la Vis en 1988. Il est aujourd’hui maire de Saint-Laurent-le-Minier.

C’est la Vis qui, en quelque sorte, est à l’origine de l’installation d’André Rouanet à Saint-Laurent-le-Minier. Ingénieur agronome de formation, aujourd’hui maire de la petite commune cévenole, ce Tarnais a pris ses quartiers dans la vallée de la Vis en 1988. “Je cherchais à me lancer en aquaculture et j’ai appris qu’une pisciculture située sur la rivière était en vente. Elle élevait des truites arc-en-ciel pour la consommation. Je l’ai rachetée, agrandie et exploitée jusqu’en 1999 avant de la céder”, raconte l’intéressé.

La pisciculture reste encore une activité très liée à la Vis et ce n’est pas par hasard. Cette rivière, pourtant méditerranéenne, possède en effet des singularités qui permettent l’élevage des truites. Contrairement à ses voisines, la Vis cumule les atouts : la qualité de ses eaux, le maintien d’un débit élevé au cours de la saison estivale et surtout une température relativement fraîche. “La Vis provient d’une résurgence des causses située à La Foux. A cet endroit, son débit est dix fois plus important qu’en amont de Vissec où elle disparaît soudain sous terre. La rivière bénéficie ainsi d’énormes quantités d’eaux souterraines venues des profondeurs des causses de Blandas et du Larzac. Cela lui permet de garder un débit soutenu en été”, précise André Rouanet.

Concernant la température de l’eau de la Vis, il explique encore que le cours de la rivière, entre la résurgence de La Foux et sa confluence avec l’Hérault n’est pas très long - à peine 30 km -, ce qui ne permet guère à sa température de dépasser les 20 degrés au plus chaud de l’été. 

Tout concourt ainsi à l’élevage des truites. A Saint-Laurent-le-Minier, la pisciculture créée en 1980 a trouvé d’autres opportunités qui ont favorisé son implantation. André Rouanet insiste notamment sur les deux dérivations de la rivière Vis dont la pisciculture profite toujours : “A Saint-Laurent existait un barrage, dont la surverse constitue d’ailleurs la fameuse cascade de la Vis, ainsi que deux dérivations. L’une a d’abord servi à alimenter une papeterie puis au lavage des minerais qui étaient exploités ici, le zinc et le plomb. De l’autre côté de ce barrage existe également un canal, il servait à l’irrigation des bassins du château de Saint-Laurent.”

Un cours d’eau réputé pour ses sites de baignade
Outre la pisciculture et une petite usine hydroélectrique, le cours de la Vis est également connu et réputé pour ses nombreux points de baignade. A partir du hameau de Madières et jusqu’à Gorniès notamment, les sites somptueux où il est possible de se rafraîchir en été sont nombreux. Aucun n’est aménagé mais ce n’est pas pour déplaire à ceux, dans la vallée, qui attendent l’aboutissement du projet de classement de la Vis dans le club restreint des rivières sauvages.

La truite fario
C’est la fierté de la Vis. En amont de son cours, une souche de truite sauvage subsiste toujours. Il s’agit de la fario, une truite autochtone de type méditerranéen. Sa présence oblige notamment les sociétés de pêche à limiter leurs lâchers à l’aval de la Vis afin de ne pas perturber la génétique de cette truite particulière. Côté écrevisses en revanche, l’espèce autochtone, à savoir l’écrevisse à pattes blanches, n’a pas pu faire face à l’invasion de sa cousine américaine. On dit pourtant ici que, dans quelques affluents de la Vis, la contre-attaque s’organise

Le minéral, une roche couverte de tuf
Autre particularité de la Vis, cette rivière naît puis court sur des roches qui sont souvent couvertes de concrétions calcaires de type un peu spongieux ou caverneux que l’on appelle tuf ou travertin. Ces dépôts peuvent former une casquette, comme à la cascade de Saint-Laurent-le-Minier ; c’est en partie pour cette raison que les activités de canoë ou de canyoning sont proscrites sur la rivière.

Quatre communes ont l’œil sur la santé de la Vis
Depuis 2010, deux communes gardoises (Saint-Laurent-le-Minier et Rogues) et deux communes héraultaises (Cazilhac et Gorniès), toutes les quatre situées sur la rivière, ont décidé de coordonner leurs efforts afin de préserver et de valoriser la vallée de la Vis.
L’association, La Vis, vallée nature, née de cette idée, doit permettre d’imaginer et de mettre en œuvre des actions communes pour le maintien de la qualité du milieu.
Parmi elles, Le Printemps de la Vis constitue déjà un rendez-vous annuel, en juin, qui permet d’exprimer les efforts menés sur le respect de la nature et du patrimoine de la vallée. Parmi les projets immédiats, l’association compte s’élargir aux communes amont de la rivière et également intégrer aux travaux du comité scientifique, les associations qui interviennent sur la Vis. Autre projet de l’association : obtenir le label de rivière sauvage.

Jean-Pierre Souche pour Midi Libre, août 2014

2 septembre 2014

Les villageois ont fêté la place du Salet jusque tard dans la nuit

web-les amis du saletLes treize amis du Salet heureux du travail accompli.

Samedi 23 août, de nombreux villageois ont répondu à l'appel des Amis du Salet pour faire revivre encore une fois la fête de la paisible petite place aujourd'hui nommée place de l'Amitié.

Comme le veut la coutume, l'après-midi a débuté par un concours de boule et des jeux pour les enfants. La pêche aux canards et la course en sac en ont réjouit quelques-uns.

Un peu plus tard, ils étaient nombreux à se prêter aux paris sur la hauteur du jambon perché, la longueur de la ficelle enfermée dans une bouteille ou encore le poids d'un colis mystère.

Puis l'heure est venue de se réunir autour d'un apéritif dansant animé par Soliman pendant que les enfants profitaient du terrain de jeux naturel offert par les berges de la rivière en contrebas de la place.

Après une petite restauration, la soirée s'est poursuivie en musique interrompue quelques minutes par un intermède surprise. En effet, nos gentils organisateurs avaient concocté un spectacle musico-comique qui a enchanté le public et fait monter l'ambiance de quelques crans.

La petite place a vu se succéder les danseurs dans une ambiance bon enfant jusqu'à 2h du matin et tous étaient heureux du travail formidable de ces treize amis du Salet qui ont œuvré ensemble pour la réussite de cette belle soirée.

De source sûre, on peut affirmer qu'ils songent déjà à la prochaine édition et aux innovations à apporter pour que la fête soit toujours plus belle !


La petite place du Salet s'apprête à recevoir les villageois.
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Les filles s'activent côté fourneau…
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et les garçons côté bar.
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Pendant ce temps, les enfants profitent de ce terrain de jeux.
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On papote sur les bancs.
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On consolide les amitiés !
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C'est l'heure de la course en sac.
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A quelle hauteur le jambon est-il perché ?
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Apéritif en musique… animé par Soliman.
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Pour les enfants, le terrain de jeux s'agrandit sur les berges de la rivière.

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Intermède musico-comique sur les paroles de “Les cloches sonnent”.
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Un hilarant et mémorable spectacle !
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Les villageois ont dansé jusqu'au milieu de la nuit.
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Soliman avec la présidente des amis du Salet qui nous dit “A l'année prochaine !”
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22 août 2014

Quel débit à la cascade ?

 

web-cascadeLes habitants aimeraient que leur débit internet concurrence le flot des visiteurs à la cascade.

La saison touristique bat son plein à Saint-Laurent-Le-Minier grâce à la qualité des eaux de la vis. Mais le débit de la rivière est à l’opposé du débit des connexions internet dans le village.

En effet, depuis les orages du 20 juillet dernier, les utilisateurs ne disposent que d’un très bas débit, incompatible avec les activités des professionnels comme des particuliers. 

De très nombreux clients de Orange ont appelé leur fournisseur d’accès, la mairie est intervenue, le problème est identifié (il s’agit de liens rompus entre Ganges et Saint-Laurent-Le-Minier), mais aucune intervention technique n’est venue rétablir le service que l’opérateur continu de facturer au prix fort.

Toutes les demandes individuelles étant restées vaines, les abonnés sont excédés et ont décidé de réagir en créant un collectif pour obtenir le retour à un accès internet normal.

Les espoirs suscités par l’installation du haut-débit en 2011, avec le soutien de la région Languedoc-Roussillon, sont déçus. Cette situation qui perdure porte un grave préjudice à la vie quotidienne et aux activités économiques de ce village cévenol.

Les abonnés concernés sont appelés à rejoindre le collectif en voie de constitution en s’adressant à la mairie.

 

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