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Revue de Presse - Saint-Laurent-le-Minier
29 juin 2017

Duo danse et poésie au jardin

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Marie Hélène Desmaris danseuse/chorégraphe et Geneviève Bertrand auteur/lectrice présentent leur nouvelle création danse et poésie “Et il y eut un corps”.

Cette rencontre entre les mots et les gestes qui se répondent et se croisent dans une réelle complicité sera proposée le mardi 4 juillet à 19h dans le jardin de l'Enceinte au 15, rue Antoine Carles (entrée par la rue de Laparot).

Libre participation aux frais.
Le verre de l’amitié clôturera la performance.

Informations / réservations :
Geneviève Bertand : 06 88 92 01 69
Bruno Danjoux : 06 50 65 37 62

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19 juin 2017

Les arts de la rue ont enchanté le village

Dagmara-1La batucada a entraîné le public dans son sillage.

Ce samedi 9 juin, l'association des parents d'élèves a séduit son public lors de sa deuxième édition du festival Ainsi va la Vis organisé de main de maître.

Le ciel était de la partie alors, les artistes et les spectateurs ont pu jouir de cette belle journée. Les performances se sont succédées tout l'après-midi : roda de capoeïra avec l'association Maquisarts et les enfants de l'école, course au trésor avec l'association Asser, spectacle dans l'intimité d'une caravane par la Cie Entre deux Averses, danse voltige par Vinchentof et Rom, spectacle musical par la Cie Plume d'O, spectacle clownesque avec les Be Clowns, chansons à capella avec la Cie au Poil.
Au fil des heures, les visages déjà réjouis des enfants ont pris des couleurs au stand maquillage,
La journée s'est terminée par un concert hiphop festif avec Entouka.


La buvette des parents d'élèves est en place.
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Simon présente l'association Maquisarts avant la roda de capoeïra.
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Les musiciens vont accompagner la roda de capoeïra.
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Les capoeïristes montrent toute leur passion pour cet art de combat.
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Pendant ce temps, les enfants se font une nouvelle beauté.
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La compagnie Entre deux averses se prépare pour son spectacle en caravane.
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Clovis assure le son !
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Une fresque prend forme sur le pignon de la mairie.
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Danse voltige sur la place du lavoir.
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Spectacle clownesque.
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Chansons à cappella.
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Spectacle musical.
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La batucada assure l'ambiance.
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Démonstration de combat médiéval.
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Démonstration de forge par Renaud et Fabien.
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Il y avait aussi de quoi se sustenter pour tout le monde.
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5 juin 2017

Un village gardois dans l’attente de l’extension de plantes dépolluantes

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Une expérimentation sur les anciens sites d'extraction de zinc et de plomb de Saint-Laurent-le-Minier.

À Saint-Laurent-le-Minier, la population a d'autres soucis. Le village a encore du mal à se relever des inondations de septembre 2014, qui ont ravagé ce village gardois de 370 âmes. Les voiries défoncées, les ponts détruits en livrent témoignage. L'ancienne cité minière, où l'on a extrait, jusqu'en 1991, plomb et zinc, porte d'autres stigmates. Des hectares de terres nues, contaminées... Et toute cette poussière chargée de métaux lourds exposée aux quatre vents et rejoint le sable de la rivière Vis prisée par les estivants.

Le début d'une grande aventure scientifique

Pour la directrice de ChimEco, Claude Grison, la petite commune cévenole a agi comme un puissant révélateur. "En 2008, quatre étudiants sont venus me voir pour un projet de concours, raconte-t-elle. Il cherchait des plantes dépolluantes..." C'est ainsi que la scientifique découvre non loin de Montpellier une première plante, le tabouret bleu (Noccaea caerulescens) et puis une deuxième, la vulnéraire (Anthyllis vulneraria) et enfin une troisième, l'Iberis Intermedia : elles poussent sur les terres contaminées, brûlées par les métaux lourds, des anciens sites d'extraction de Saint-Laurent-le-Minier. "Ces plantes étaient décrites mais leurs propriétés pas bien établies", explique Claude Grison.

Leurs propriétés ? Elles extraient du sol et stockent les métaux lourds tels que le zinc, le fer, le cadmium et le plomb. C'est le déclic pour la scientifique, le début d'une grande aventure scientifique qui se poursuit aujourd'hui avec ChimEco, créé il y a trois ans. Une expérimentation est à l'époque lancée sur l'un des deux principaux sites miniers, les Avinières, propriété de la commune (le deuxième, les Malines, fermé en 1991, est toujours sous la responsabilité de la société Recilex). 50 000 plants de tabouret bleu et de vulnéraire sont mis en terre sur 5 000 m². La photographie ci-contre date de 2014, et montre l'expérimentation à son pic de réussite.

Un projet d'extension sur les 9 hectares à traiter

Las, depuis, les choses n'ont plus évolué, plutôt régressé même, les terres expérimentées ayant été livrées à elles-mêmes... Au village, on s'impatiente. Car un projet d'extension du projet sur les 9 hectares à traiter, porté par l'Ademe, doit voir le jour. "Oui, cela tarde, confirme ainsi Daniel Favas, adjoint au maire en charge du dossier. Mais bon, l'Ademe a lancé des études en 2016, pour des travaux de restauration prévus pour commencer en 2018." En théorie, explique l'élu, le relief doit être remodelé, un mur d'enceinte remis en état et surtout des milliers de plantes semées. Lesquelles auront au moins la vertu de fixer les sols, "réduire les envols de poussières de métaux lourds", souligne Daniel Favas. Si le projet voit bien le jour.

RICHARD BOUDES pour Midi Libre

5 juin 2017

Plantes dépolluantes, le laboChimEco innove pour la planète

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Alors que débute la Semaine européenne du développement durable, gros plan sur une équipe de chercheurs montpelliérains qui développe une solution écologique pour extraire les métaux lourds des sols et des effluents.

C'est une success-story de la recherche montpelliéraine. Le laboratoire ChimEco collectionne prix, médailles et brevets innovants. Et sa notoriété dépasse nos frontières dans sa spécialité, la chimie verte.

Cette équipe de treize chercheurs, installée sur le parc Euromédecine et placée sous la double tutelle du CNRS et de l'Université de Montpellier, n'a eu de cesse ces dernières années de démontrer les formidables propriétés de certaines plantes pour dépolluer les sols et les effluents contaminés par des métaux lourds. Cadmium, aluminium, fer, manganèse, cuivre, zinc ou nickel... Ces reliquats de l'industrie chimique, de la métallurgie, ou encore des sites miniers qui sont voués à persister jusqu'à la fin des temps dans l'environnement, avec un fort pouvoir de nuisance sanitaire.

Platine et palladium

Une fatalité à laquelle Claude Grison, directrice de ChimEco et initiatrice de cette démarche inscrite dans une logique de développement durable, ne se résigne pas. “Notre laboratoire est unique au monde, assure-t-elle, il met les plantes au service de la chimie verte.” De conférences sous toutes les latitudes en expérimentations sur des terrains contaminés du monde entier, elle prêche l'extraordinaire pouvoir des “plantes hyperaccumulatrices”. Et la pertinence ensuite de recycler ces métaux dont les ressources mondiales de certains s'épuisent. Car ChimEco a mis au point la technique qui permet de transformer les anciens polluants stockés dans les plantes en “écocatalyseurs” au service de nombre de domaines de l'industrie chimique.

Le projet ambitieux de Claude Grison est né dans le Gard à la fin des années 2000, sur les anciens sites d'extraction de zinc et de plomb de Saint-Laurent-le-Minier. Claude Grison identifie alors les propriétés de trois plantes locales qui survivent sur “des sols aux concentrations en métaux lourds 500 à 800 fois supérieures aux normes autorisées...” (lire ci-dessous). Depuis, son équipe a fait valoir son expertise en Chine et en Sardaigne pour le zinc, au Gabon (manganèse), en Crète (nickel)... Mais c'est surtout en Nouvelle-Calédonie que ChimEco a trouvé son meilleur terrain d'expression. L'archipel est réputé pour sa formidable biodiversité mais son environnement connaît aussi les lourds dommages causés par l'extraction du nickel. “Nous utilisons des plantes et des arbres endémiques qui poussent sur des sites très pollués, explique Claude Grison. Nous en avons planté sur six hectares, elles permettent déjà de fixer les terres. C'est de l'expérimentation à grande échelle.” Un début, les surfaces dégradées couvrant 30 000 hectares...

ChimEco compte aujourd'hui une dizaine de partenaires industriels (comme Eramet en Nouvelle-Calédonie) et le labo vert pourrait bien décrocher le pompon sur de nouveaux supports : les effluents industriels chargés en métaux précieux, tel le platine et le palladium. Les recycler représente des enjeux importants. “Nous développons des collaborations industrielles confidentielles”, consent seulement à en dire la directrice de ChimEco.

RICHARD BOUDES pour Midi Libre

2 juin 2017

Ainsi va la Vis, un festival des arts de la rue au cœur du village

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Après le succès de sa première édition, l'association des parents d'élèves Les P'tits Loups a le plaisir d'organiser le samedi 10 juin, son deuxième festival des arts de rue “Ainsi va la Vis !” qui se tiendra au cœur du village au profit des enfants de l'école du village.

Au programme, un méli-mélo d'animations raviront les plus jeunes comme les plus âgés.


• Dès 14h : chasse au trésor avec ASSER, maquillage artistique avec Ségoland Maquillage, démonstration de forge avec Renaud Richard, démonstration de combat médiéval avec la Compagnie Fer de Lance.
Et des spectacles : spectacle en caravane “Le papier, le ruban et la main” Cie Entre deux Averses ; marionnette “Soufrette” Cie Sulfat Théâtre ; danse acrobatique “Imaginez que…” Cie Lil'UNA ; danse voltige “Duo à 5 cordes” Vinchentof et Rom ; déambulation de marionnette géante “Zouita” Les Géants du Sud ; spectacle musical “papillon de nuit” Cie Plume d'O ; spectacle clownesque “C'est qui nous” Les Be Clowns ; chansons à Cappella “Les chansons à l'eau de rose, c'est pas du vent” Cie au Poil.

• 21h : concert Entouka, le groupe qui fait bouger les fesses et les idées.

Buvette et restauration aux stands du festival.
Entrée prix libre, artistes au chapeau.

Facebook : Festival Ainsi va la Vis

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